Prendre le pain et le vin est, soit un rite vide de sens, soit un temps d’intimité en présence de Jésus. Lisez ce qui arrive à Cléopas et son compagnon : ils se rendent à Emmaüs quand Jésus apparaît soudain et marche avec eux. D’abord il leur montre que la crucifixion, loin d’être tragique, est l’accomplissement des paroles des prophètes et du plan de Dieu pour le salut du monde : une raison de célébrer et non d’être triste. Plus tard, lors du souper, « il prit le pain, dit la bénédiction ; puis il le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent » (Lu 24.30–31). Êtes-vous aujourd’hui dans la crainte ou en plein doute ? Craignez-vous que Dieu ne tienne pas ses promesses envers vous ? Il les tiendra ! Plus tôt dans la journée, Cléopas et son compagnon avaient rencontré des femmes revenant du tombeau vide et rapportant que Jésus était vivant. Mais malgré leur bonne volonté, ils n’ont pas pu y croire. Cette histoire prouve que Jésus aime assez ceux qui doutent pour marcher en leur compagnie, chasser leurs peurs et fortifier leur foi. Et devinez quand il a choisi de le faire ? Au moment de rompre le pain. Alors, à la prochaine Sainte Cène, arrêtez-vous et priez : « Seigneur, parle-moi. Montre-moi ta volonté et tes voies ». Voilà une prière à laquelle il va répondre. Votre esprit peut être confus et votre anxiété grande, mais si vous avez soif de Dieu, il viendra à votre rencontre là où est votre besoin.