Le quatrième commandement ne doit pas être interprété :a) de façon légaliste. À l’époque de Jésus, la loi de Moïse imposait plus de 1 500 interdits le jour du Sabbat, comme la baignade, les longues promenades, ou même se gratter les puces ! b) de façon laxiste. L’envers du légalisme est le laxisme. Le dimanche, nous allons partout sauf à l’église. On se trouve des excuses en disant : « J’y serai en esprit », ou : « Je me sens plus proche de Dieu sur un parcours de golf ou à la plage ». Ce n’est pas la bonne recette pour Dieu ! c) de façon limitée. Vous pouvez fréquenter l’église le dimanche et ignorer Dieu le reste de la semaine. Il n’est pas juste le Seigneur du Sabbat, il est le Seigneur de votre vie. Le Sabbat est : 1) un jour de repos. La restauration commence par le repos. Quelqu’un a dit : « Si vous aimez ce que vous faites, ce n’est pas du travail ». Possible, mais cette philosophie peut vous amener droit au surmenage et à la dépression. David dit : « Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme » (Ps 23.2–3). Notez le mot « paisibles ». Tous les sept jours, Dieu nous appelle à faire une pause. 2) un jour de restauration. Vers la fin de sa vie, le spécialiste de la Bible, William Barclay, a dit : « Je suis vieux, et j’ai appris qu’il y a peu de choses vraiment importantes dans la vie. Mais ces choses-là comptent par-dessus tout ». La louange en compagnie d’autres croyants est vitale car elle met en évidence ces choses qui importent à Dieu, comme sa Parole, sa volonté, son adoration, son appel, sa grâce, sa famille.