Quand les temps sont durs, une foi partagée est le ciment de votre union. Mais si votre con­joint n’a pas la foi, ça risque d’être dif­fi­cile. À pro­pos du mariage, Jésus a dit : « Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni » (Mt 19.6). Notez l’ex­pres­sion : « ce que Dieu a uni ». Toute rela­tion nouée par Dieu doit tenir la route. Au sujet d’une veuve, Paul écrit : « Elle est libre de se mari­er à qui elle veut ; seule­ment, que ce soit dans le Seigneur » (1 Co 7.39). Quand votre con­joint ne partage pas votre foi, cha­cun tire la corde de son côté. Paul demande : « Est-ce qu’un croy­ant peut aller avec celui qui ne croit pas en Dieu ? » (2 Co 6.15, PDV). Un vieux pas­teur le dit sans détour : « Chaque fois qu’un enfant de Dieu se marie avec un enfant du dia­ble, ils auront des ennuis avec leurs beaux-pères ! » Il ne s’ag­it pas d’aimer moins votre parte­naire incroy­ant. En fait, il faut l’aimer plus ! Pierre écrit : « Même si votre mari ne croit pas à la parole de Dieu, il sera gag­né à la foi par votre con­duite, et cela, sans paroles » (1P 3.1, PDV). Il y a la médecine préven­tive et la médecine cor­rec­tive. Quand Paul dit de ne pas épouser quelqu’un d’in­croy­ant, c’est de la médecine préven­tive. Lorsque Pierre par­le de vivre avec un incroy­ant et de le gag­n­er à Christ par votre amour et votre façon de vivre, c’est de la médecine cor­rec­tive. Au bout du compte, il n’y a qu’une seule chose qui marche à coup sûr : « L’amour ne suc­combe jamais » (1Co 13.8). Bat­tez-vous pour votre mariage !