Si « aban­don­ner » fig­ure dans votre vocab­u­laire, il y a des chances que « finir » n’y soit pas. Finir, c’est aller au bout d’une tâche. C’est une ques­tion de respon­s­abil­ité et d’action. On peut être sur la bonne voie, et se laiss­er débor­der si on reste pas­sif. Ceux qui ont accom­pli de grandes choses vous diront que la vie n’a de sens que si vous êtes respon­s­able, déter­miné et pas­sion­né. Rien de mieux qu’un sprint final. Per­son­ne ne se sou­vient du deux­ième, sauf celui qui a fini à cette place ! Pour B.J. Gal­lagher et Steve Ven­tu­ra, voici en dix mots, l’essentiel pour finir fort : « Je n’attendrai pas les autres pour faire le pre­mier pas ». En neuf mots : « Si une chose est pos­si­ble, elle est pour moi ». En huit : « Qui, à part moi ? Quand, à part main­tenant ? » En sept : « Je veux m’en occu­per tout seul ». En six : « Je ne passerai pas la main ». En cinq : « Vous pou­vez compter sur moi ». En qua­tre : « C’est mon boulot ». En trois : « Allez, vas‑y ». En deux : « Je veux ». Enfin, le mot le plus impor­tant : « Moi ». Jésus était le plus grand « finis­seur » de tous les temps. À 12 ans, il a dit à ses par­ents : « Il faut que je m’oc­cupe des affaires de mon Père ». À ses dis­ci­ples, il dira : « Nous devons accom­plir le tra­vail de Celui qui m’a envoyé » (Jn 9.4, PDV). Devant la croix, il déclare : « Voici pourquoi je suis né » (Jn 18.37). Et juste avant de mourir, il ajoute : « Tout est accom­pli » (Jn 19.30). Puis, ayant gag­né le droit de nous défendre devant Dieu, il est retourné au ciel et « s’est assis » (Hé 10.12). Mis­sion accom­plie ! Alors tâchez de finir fort !