Aujourd’hui, il est souvent question de gérer son temps, son argent, et son poids, mais qu’en est-il de ses pensées ? Ne devrions-nous pas prendre soin de gérer nos pensées plus que toute autre chose ? Jésus le faisait en préservant son cœur contre : 1) les avances de ceux qui voulaient l’utiliser à leurs propres fins. « Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul » (Jn 6.15). Nous serions nombreux à apprécier l’idée de devenir « roi ». Même si nous refusions la couronne, nous serions flattés ! Pas Jésus. 2) la naïveté de ceux qui voulaient l’épargner. Lorsque Jésus a prédit à ses disciples sa mort sur la croix, Pierre s’est révolté. Son incapacité à saisir la nécessité de la crucifixion a provoqué l’une des plus cinglantes réparties de Jésus : « Arrière de moi, Satan ! Tu es pour moi un scandale, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu » (Mt 16.23). 3) le mépris de ceux qui ne le connaissaient pas ou ne croyaient pas en lui. Avant de ramener une jeune fille à la vie, Jésus avait dit aux gens de la maison : « Elle n’est pas morte, mais elle dort » (Lu 8.52). Et pour toute réponse, ils se sont moqués de lui. Comme chacun de nous, Jésus a dû affronter le mépris. Mais contrairement à beaucoup, il a refusé de l’accepter. Notez sa réaction : « Il les fit tous sortir » (Mr 5.40). Ni doute, ni critique, ni mépris n’avaient de place dans la maison de la jeune fille ou dans la pensée du Christ. Et dans votre pensée ?