Rien n’est plus douloureux que d’être rejeté, et rien n’est plus agréable que d’être accep­té. Vous com­prenez mieux pourquoi tant de gens font tout pour éviter le rejet et gag­n­er l’acceptation des autres. La bonne nou­velle, c’est que Dieu vous a déjà accep­té. « Il a voulu que nous deve­nions ses fils par Jésus-Christ » (Ep 1.5, PDV). Et ce n’est pas réservé à ceux qui sem­blent le mérit­er au regard de leurs actions ou de leur haute moral­ité, c’est pour chaque croy­ant, un point c’est tout ! Cromwell venait de com­man­der son por­trait. Le pein­tre, pour s’at­tir­er ses faveurs, l’avait peint sans ses évi­dents défauts. Cromwell s’é­tait fâché. « Je t’ai dit de me pein­dre, moi, mes ver­rues et tout le reste ! » Dieu vous accepte, avec tous vos défauts ! Mais notez bien : 1) Ça ne veut pas dire qu’il approu­ve tout. Il accepte les pécheurs, mais jamais leurs péchés. Sa grâce doit nous motiv­er à renon­cer à nos péchés et à vivre pour lui plaire (Tit 2.11–12). 2) Dieu nous accepte sans con­di­tion. Il ne dit pas : « Je t’ac­cepte si tes actions sont pures ». Jérémie le dit ain­si : « Est-ce qu’un léopard peut enlever ses tach­es ? Non ! Et vous qui avez l’habi­tude d’a­gir mal, vous ne pou­vez pas agir bien » (Jér 13.23, PDV). L’ac­cep­ta­tion de Dieu est incon­di­tion­nelle parce qu’il nous est impos­si­ble de la mérit­er. 3) Dieu nous accepte grâce à Jésus. C’est une « grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Ep 1.6). David accepte Méphi­bosheth, le boi­teux, grâce à Jonathan, son ami (2S 9). Tant que Dieu accepte Jésus et que vous avez con­fi­ance en Jésus, vous êtes, vous aus­si, accepté.