Le salut vous engage au ser­vice de Jésus, le Roi des rois. Ses com­bats devi­en­nent vos com­bats, et ses straté­gies vos straté­gies. Il n’y a pas de dis­pense pos­si­ble. Vous vous engagez à long terme. Satan vous a déclaré la guerre, et c’est « vain­cre ou mourir ». Il vous atta­que­ra sur trois fronts. La pre­mière offen­sive vient du monde. Vous vous sen­tez sou­vent gêné d’être en décalage ? Vous ne devriez pas ! « Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inim­i­tié con­tre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend enne­mi de Dieu » (Ja 4.4). La fron­tière est bien tracée ; il n’y a pas de coex­is­tence paci­fique dans cette guerre. Être « dans le monde », ce n’est pas y vivre mais lui ressem­bler. Ce n’est pas côtoy­er le monde, mais se mélanger à ses valeurs d’é­goïsme, sa morale élas­tique et son atti­tude envers Dieu, sa cause, sa parole, et son peu­ple. Le monde et sa soif de pou­voir, de pop­u­lar­ité et d’au­tosat­is­fac­tion, est en con­tra­dic­tion avec les principes de l’Écri­t­ure. « La reli­gion pure et sans tache, devant Dieu le Père, con­siste à […] se garder des souil­lures du monde » (Ja 1.27). Jésus nous demande de ne pas nous inquiéter des choses matérielles, ni de crain­dre le lende­main (Mt 6.25–34). Vous êtes appelé à devenir le « sel de la terre » et la « lumière du monde » (Mt 5.13–14). Vous devez être un guide, pas être guidé. Si le monde ne vous dif­féren­cie pas, votre lumière s’est éteinte et le sel a per­du sa saveur.