Pour accom­plir la volon­té de Dieu dans votre vie, vous devez com­pos­er avec le « moi » que vous craignez que Dieu vous demande d’être. La plu­part des gens con­fondent matu­rité spir­ituelle et acharne­ment à vouloir suiv­re les principes de la Bible. Mais tant que vous pensez que l’objectif de Dieu est de pro­duire des par­ti­sans de la loi, la crois­sance spir­ituelle sera ressen­tie comme une oblig­a­tion, non comme un désir du cœur. Paul écrit : « La loi ne provient pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui met­tra ces choses en pra­tique vivra par elles ». La stricte appli­ca­tion des lois émousse le désir, empris­onne les sen­ti­ments, et pro­duit des moral­isa­teurs. La Bible dit : « La let­tre tue, mais l’E­sprit fait vivre » (2Co 3.6). Il y a une grande dif­férence entre suiv­re la loi et suiv­re Jésus, car vous ne pou­vez le suiv­re sans une bonne dis­po­si­tion de cœur. Jésus n’a pas dit : « Je suis venu pour que les hommes suiv­ent les lois ». Il a dit : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et l’aient en abon­dance » (Jn 10.10, NBS). Jusqu’à ce que vous com­pre­niez ce qu’est la vraie matu­rité spir­ituelle, vous serez tou­jours gêné si on vous demande : « Com­ment va votre vie spir­ituelle ? » Vous sen­tant coupable, vous direz vite : « Pas trop bien, pas aus­si bien qu’elle pour­rait ». Pour mesur­er leur san­té spir­ituelle, les gens savent utilis­er leurs signes extérieurs de piété. Par exem­ple, ils jau­gent leur capac­ité à se lever tôt pour lire la Bible et prier, leur temps de médi­ta­tion, ou leur assiduité à l’église. Ce n’est pas là de l’édification spir­ituelle. Celle-ci passe par une rela­tion avec Christ, non par le conformisme !