Quand les dis­ci­ples se sont approchés de Jésus et lui ont demandé : « Dis-nous […], quel signe indi­quera le moment de ta venue et de la fin du monde », il leur a dit que les choses allaient empir­er avant de s’améliorer. Il a aus­sitôt ajouté : « Gardez-vous de vous alarmer » (v.6). C’est la seule fois où Jésus utilise ce verbe. Alarmer, c’est pouss­er un cri stri­dent. En clair, Jésus leur dit : « Quand rien ne va plus, restez unis ». Par­mi les les signes qui annon­cent le retour de Jésus, il y a avant tout la séduc­tion spir­ituelle : « Prenez garde que per­son­ne ne vous séduise. Car plusieurs vien­dront sous mon nom, en dis­ant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beau­coup de gens » (v.4–5). Beau­coup seront séduits et beau­coup séduiront. Jésus pré­cise aus­si qu’ils vien­dront « sous mon nom », se faisant pass­er pour des servi­teurs de Dieu et pré­ten­dant jouir d’un statut à part et d’un esprit supérieur. Ils mul­ti­pli­eront les remar­ques du type : « Dieu m’a dit », comme s’ils avaient accès à des infor­ma­tions con­fi­den­tielles. Ne vous lais­sez pas tromper. Jésus nous aver­tit : « Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes, ils opéreront de grands signes et des prodi­ges au point de séduire […] même les élus » (v.24). Méfiez-vous des foules et des prodi­ges. Satan peut en être l’instigateur. Soyez clair­voy­ant et posez-vous tou­jours la même ques­tion : « Jésus est-il au cœur de ce mes­sage ? » Il n’y a de place que pour un nom : celui de Jésus !