Fils d’agriculteur dans l’Iowa, Robert Schuller se souvient que son père avait besoin de tout le grain récolté l’année d’avant pour nourrir ses bêtes. Pourtant, il refusait de toucher à une partie du stock de maïs. « Il y a encore du grain », lui disait le fils. Son père lui répondait : « C’est pour l’année prochaine ». Et au printemps, il le semait. Schuller écrit : « Imaginez qu’il se soit dit : “Voyons, j’ai encore des graines de maïs. Je peux les donner au bétail, c’est rentable et sûr. Ou alors je peux les semer, mais c’est bien plus risqué. Les mauvaises herbes pourraient les étouffer, les oiseaux s’en nourrir, elles pourraient pourrir, la grêle ou le vent pourrait les détruire… d’un autre côté, elles pourraient se multiplier au centuple.” ». La Bible dit : « Celui qui a peur que vienne le vent ou la pluie, ne pourra jamais semer ni moissonner » (Ec 11.4, BFC). Helen Keller écrit : « La sécurité est une forme de superstition. Elle n’existe pas vraiment, elle est illusoire. La vie est une aventure risquée ou rien du tout ». Si vous voulez « bien plus que vous n’imaginez », vous devez prendre des risques. C’est au bout des branches qu’on trouve les meilleurs fruits. Agir par la foi sans autre garantie, c’est s’engager à faire quelque chose que vous ne pourriez accomplir sans Dieu. Jon Walker dit : « La foi grandit quand nous prenons des risques, pas n’importe lesquels mais ceux que Dieu approuve. Dieu nous pousse au-delà de nos frontières dans la terre promise de la vie par la foi ».