Ne soyez pas inflexible

Naa­man, général dans l’armée syri­enne, n’avait pas l’habitude d’être con­trar­ié. Résul­tat, quand Élisée lui a dit de se laver sept fois dans le Jour­dain pour guérir de la lèpre, il « s’en alla furieux » en dis­ant : « D’autres fleuves ne valent-ils pas mieux ? Le prophète n’aurait-il pas pu m’imposer les mains pour me guérir ? » Heureuse­ment, il a écouté ses servi­teurs, ravalé son orgueil et reçu la guéri­son mirac­uleuse. Il y a là des leçons impor­tantes. Puisqu’il faut s’adapter au change­ment et sur­mon­ter des obsta­cles pour pro­gress­er, deman­dez-vous : 1) Pourquoi cette sit­u­a­tion me fait-elle peur ou me met-elle en colère ? Ai-je peur de l’inconnu et du change­ment ? 2) Suis-je inflex­i­ble, essayant d’imposer ma volon­té et mes désirs ? Suis-je enclin à aban­don­ner la volon­té par­faite de Dieu en résis­tant au change­ment dont il est l’auteur ? Bien des gens ne reçoivent pas ce que Dieu a de meilleur pour eux. Pourquoi ? Comme Naa­man, ils ont l’habitude qu’on flat­te leur ego. Mais l’ego écarte Dieu ! Est-ce votre cas ? 3) Suis-je paresseux ou incom­pé­tent, n’acceptant pas de pren­dre le temps et de faire les efforts néces­saires pour chang­er ? À moins d’accepter de chang­er, vous ne grandi­rez pas. Et si vous ne gran­dis­sez pas, vous vous privez des béné­dic­tions que Dieu a en réserve pour vous. Charles F. Ket­ter­ing a dit : « Le monde déteste le change­ment alors qu’il est la con­di­tion du pro­grès ». Aujourd’hui, deman­dez à Dieu de vous don­ner la force d’accepter les change­ments qu’il intro­duit dans votre vie et de com­pren­dre que c’est pour votre bien (Ro 8.28).