Si les gens passent tant d’heures chaque jour sur les réseaux soci­aux, c’est sou­vent parce qu’ils sont seuls. Certes, il n’y a rien de mal à com­mu­ni­quer ain­si avec les autres. En fait, grâce à ce lien social, l’Église n’a jamais eu meilleur out­il pour trans­met­tre l’É­vangile à tra­vers le monde. Mais en ces jours où il est facile de nég­liger les vraies rela­tions, il faut nous sou­venir des raisons pre­mières qui nous poussent à nouer des liens avec les autres. Un auteur dit : « La vie est telle­ment plus riche lorsque nous avons des amis qui parta­gent nos joies et nos peines. Hélas la soli­tude reste pour beau­coup un prob­lème majeur et une source de cha­grin. Cepen­dant la soli­tude n’est inéluctable pour per­son­ne. Même si on ne peut vrai­ment y échap­per, elle n’est pas incur­able ». Les vraies rela­tions ne se con­stru­isent pas en pub­liant des mis­es à jour, ou en twee­t­ant et retwee­t­ant des phras­es per­cu­tantes. Cela prend plus de temps. Le meilleur réseau social se tisse en voy­ant les besoins de cha­cun, ce qui n’ar­rive que dans un vrai face à face. C’est ce que Jésus a fait. Il a passé presque tout son min­istère pub­lic à trans­met­tre directe­ment à douze hommes qui, à leur tour, sont par­tis en son nom trans­met­tre à d’autres. La Bible dit : « Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout ». Le Psalmiste explique claire­ment ce que bien des gens ressen­tent aujour­d’hui : « Per­son­ne ne me recon­naît, […] nul ne s’in­quiète de ma vie » (Ps 42.5). Pour con­naître les besoins des autres, il vous faut une rela­tion étroite et per­son­nelle. Suiv­ez l’ex­em­ple de Jésus.