Une des meilleures définitions de l’amour se trouve sous la plume de l’apôtre Paul : « [Peu importe ce que je dis, ce que je crois et ce que je fais], si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien. L’amour est patient, l’amour est serviable, il n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne médite pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne succombe jamais » (v.3–8). John et Mary sont mariés depuis 50 ans. Le soir dans leur lit, la femme murmure : « Quand on était jeunes, tu aimais me tenir la main ». Un peu contrarié, John cherche lentement les doigts de Mary, qui rajoute : « Quand on était jeunes, tu aimais te serrer contre moi ». Tant bien que mal, la vieille carcasse de John se tortille pour se blottir contre Mary, qui insiste : « Quand on était jeunes, tu aimais me mordiller l’oreille ». John fait brusquement voler la couette et saute hors du lit. Affolée, Mary demande : « Mais qu’est-ce que tu fais ? » « Je vais chercher mes dents ! » grommelle-t-il. Mordiller une oreille en pleine lune de miel est une chose. Le faire des années plus tard lorsque cette oreille porte un appareil auditif, que l’air embaume le Vicks VapoRub, et qu’il faut se lever pour aller chercher ses dents, ça c’est de l’amour !