Laissez faire

Jésus ne recou­vre jamais une plaie infec­tée. Il tient à l’ou­vrir, la drain­er, la net­toy­er, et lui don­ner le temps de guérir. Peut-être avez-vous un enfant illégitime, subi un avorte­ment, con­nu la prison, ou l’amer­tume d’un divorce. Ne perdez pas courage. Jésus n’est pas impres­sion­né par vos ver­tus, il est touché par vos faib­less­es (voir Hé 4.15). Il com­prend vos luttes. « Car du fait qu’il a souf­fert lui-même quand il fut ten­té, il peut sec­ourir ceux qui sont ten­tés » (Hé 2.18). Sans doute vous éton­nez-vous qu’une per­son­ne avec vos prob­lèmes passés puisse être bénie et util­isée par Dieu. Absol­u­ment ! Comme le dit l’hymne de William Cow­per : « Il existe une riv­ière rem­plie de sang, coulant des veines d’Em­manuel, et les pécheurs plongés dans ce flot y per­dent toute tache de cul­pa­bil­ité ». Les béné­fices de la repen­tance sont extra­or­di­naires ! Tsophar répond à Job : « Tu dois ten­dre ton cœur vers Dieu et le prier en éten­dant les mains vers lui. Si tes mains sont salies par le mal, net­toie-les, ne laisse pas chez toi de place à l’in­jus­tice. Alors tu seras sans tache, la tête haute, rien ne t’ébran­lera, rien ne te fera peur. Et tu ne garderas pas plus de sou­venirs de tes mal­heurs présents que de l’eau écoulée. […] Tu repren­dras espoir, tu repren­dras con­fi­ance : voy­ant que tout va bien, tu dormi­ras tran­quille. Per­son­ne ne vien­dra déranger ton repos, tout le monde au con­traire voudra te flat­ter » (Job 11.13–19, BFC). Que vous soyez coupable ou vic­time, lais­sez faire ! Aujour­d’hui, plongez dans la riv­ière de la grâce de Dieu et lais­sez-vous emporter, pour vous ren­dre libre.