Le Psalmiste a écrit : « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? […] Je suis le déshonneur des humains et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent les lèvres, […] : Remets ton sort à l’Éternel ! L’Éternel le libérera, […] Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se disloquent ; […] ma langue s’attache à mon palais ; […] Ils ont percé mes mains et mes pieds. […] Ils se partagent mes vêtements » (Ps 22.2–19). Réfléchissez : David a pu décrire en détail la crucifixion de Jésus. Pourtant lorsqu’il écrit ces mots, la crucifixion n’est pas encore une forme de châtiment. Elle le deviendra des siècles plus tard chez les Phéniciens, et sera adoptée bien longtemps après par les Romains. Charles A. Briggs dit : « Prenez ce psaume, comparez-le au récit de la crucifixion dans le Nouveau Testament et voyez comme ils coïncident parfaitement. C’est stupéfiant que quelqu’un ait pu décrire une chose aussi intime et complexe un millier d’années avant qu’elle ne se produise. Le Calvaire n’a pas été le fruit du hasard. Bien avant que Jésus ne soit entré en scène, Dieu avait prévu de nous réconcilier avec lui à travers Christ (voir 2Co 5.18 NIV). L’historien Paul L. Maier a dit : « Ésaïe 53 nous fait presque vivre le commentaire en direct des évènements du Vendredi Saint. Personne d’autre que Jésus ne pouvait mathématiquement accomplir tous les paramètres de la prophétie de l’Ancien Testament. » En résumé, Dieu savait depuis toujours quel sacrifice il devait offrir pour nos péchés. C’est dire que longtemps avant que Pâques n’existe, Dieu pensait déjà à vous !