Jusqu’à quand devriez-vous prier et croire que Dieu vous répon­dra ? Tant qu’il ne vous demande pas autre chose. Autrement dit, suiv­ez le guide ! « N’a­ban­don­nez donc pas votre assur­ance qui com­porte une grande récom­pense ! Vous avez en effet besoin de per­sévérance, afin qu’après avoir accom­pli la volon­té de Dieu, vous obte­niez ce qui vous est promis » (v.35–36). Bien des promess­es de Dieu com­por­tent des délais, et vous avez besoin d’une foi au long cours pour les recevoir. L’en­durance définit un coureur déter­miné à attein­dre l’ar­rivée. Vous dites : « Mais je ne suis pas sûr de la volon­té de Dieu. » Celle-ci est révélée dans sa Parole, et c’est elle que vous devez croire et proclamer sur votre sit­u­a­tion. Dire autre chose, c’est con­tredire Dieu. Abra­ham était resté sur la promesse qu’il serait le père de beau­coup de nations lorsqu’il n’y avait pas un soupçon de preuve pour l’é­tay­er. Pen­dant vingt ans, la nuit, il lev­ait les yeux au ciel, plein de foi : « Seigneur, tu as dit que mes enfants seraient aus­si nom­breux que les étoiles. Je ne sais pas com­ment tu vas faire car j’ai cent ans et ma femme, Sarah, qua­tre-vingt-dix. Mais je vais te croire mal­gré tout. » Vous risquez d’être pris(e) pour un(e) cinglé(e) si vous priez de cette façon. Mais recevoir le mirac­uleux implique sou­vent paraître ridicule, comme Jésus qui demande aux dis­ci­ples de rem­plir des out­res avec de l’eau ou de frot­ter de l’argile sur les yeux d’un aveu­gle. Mais finale­ment les invités aux noces de Cana ont bu le meilleur vin, et l’aveu­gle a retrou­vé la vue. Pourquoi ? Parce qu’ils ont obéit à Jésus. Voici votre parole du jour : suiv­ez le guide.