Lorsque le Prési­dent Jef­fer­son Davis demande au Général Lee son opin­ion sur un de ses officiers, il entend un rap­port bril­lant. L’un des gradés présents s’é­tonne de ces mots et dit à Lee : « Général, savez-vous que l’homme dont vous par­lez si bien est un de vos pires enne­mis, et qu’il ne rate jamais une occa­sion de vous cri­ti­quer ? » Lee répond : « Oui, mais le Prési­dent m’a demandé mon opin­ion sur lui. Il n’a pas demandé son opin­ion sur moi. » Il faut du car­ac­tère, de la com­pas­sion et du courage pour bien par­ler de ses détracteurs. Mais si vous le faites, trois bonnes choses se passent : 1) Votre pro­pre valeur aug­mente. Vous mon­trez votre capac­ité à vous élever au-dessus des cri­tiques pour accorder vos éloges à l’autre. 2) Vous désamorcez les cri­tiques de vos enne­mis. Lorsque les gens vous enten­dent louer celui ou celle qui vous cri­tique et vous dédaigne, leur respect pour vos grandit et ils vous voient sous un jour dif­férent. 3) Les gens vous con­sid­èrent impar­tial et généreux. Il est très facile de répon­dre sur le même ton à des cri­tiques, mais il faut une per­son­nal­ité sem­blable à Christ pour ten­dre l’autre joue et les bénir. Jésus a dit : « Faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénis­sez ceux qui vous maud­is­sent, priez pour ceux qui vous mal­trait­ent. Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aus­si l’autre. […] Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le pareille­ment pour eux » (v.27–31). Oui, le niveau est élevé. C’est celui que Jésus a placé, pra­tiqué toute sa vie, et qu’il vous demande d’at­tein­dre dès aujourd’hui.