En ce pre­mier Noël, Dieu a fait une chose extra­or­di­naire. Max Luca­do le dit en ces ter­mes : « Descen­du du trône, il délaisse sa robe immac­ulée et se revêt d’une peau humaine impar­faite. La lumière du monde se glisse dans un ven­tre humide et som­bre. Celui que les anges ado­raient se niche dans la matrice d’une paysanne, naît par une nuit froide, puis s’en­dort dans une crèche. Marie ne savait pas si elle devait l’al­laiter ou l’ador­er, alors elle a fait les deux, voy­ant qu’apparemment il était autant affamé que saint. Joseph hési­tait entre l’ap­pel­er fils ou père. Mais il a fini par l’ap­pel­er Jésus, comme l’ange l’avait dit, ne sachant pas met­tre un nom sur un Dieu qu’il pou­vait tenir ten­drement dans ses bras. Il y avait de quoi être boulever­sé : “Mais qu’est-ce qui t’ar­rive, Dieu ? Que fais-tu dans ce monde ?” Et Dieu répond : “Pourquoi devrais-je cess­er de t’aimer ? Tu veux savoir com­bi­en de temps dur­era mon amour ? Regarde cette infâme croix sur une colline escarpée. C’est moi que tu vois là-haut, ton créa­teur, ton Dieu…Voilà com­bi­en je t’aime.” » Paul demande : « Qui nous sépar­era de l’amour de Christ ? » (v.35). Puis il répond lui-même à sa ques­tion: « Rien ne peut nous sépar­er de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puis­sances célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pour­ra jamais nous sépar­er de l’amour que Dieu nous a man­i­festé (v.38–39). Voilà le vrai sens de Noël !