Chadrac, Méchak et Abed-Négo savaient qu’en refusant de se prosterner devant la statue du Roi Nabucodonosor, ils seraient exécutés. Mais ils avaient pris la ferme décision de se battre pour ce qui était juste, plutôt que de s’incliner à tort. La plupart d’entre nous auraient trouvé une douzaine de bonnes excuses : « Je m’incline en apparence, mais au fond de moi je reste droit » ou « Je demanderai pardon juste après m’être relevé » ou « En quoi serais-je utile à Dieu si j’étais mort ? » Mais ce sont nos justifications qui souvent annulent ses révélations. Si nous compromettons notre intégrité, nous ne laissons aucune place à l’intervention divine. Si nous agissons par nous-mêmes, nous sortons Dieu de l’équation. Si nous cherchons à contrôler la situation, nous passons à côté du miracle. Si Chadrac, Méchak et Abed-Négo avaient compromis leur intégrité en se prosternant devant la statue, peut-être auraient-ils encore échappé à la fournaise ardente, mais cela grâce au roi, non à Dieu. Et ils l’auraient évitée, non traversée. À défaut d’épreuve, ils auraient compromis leur témoignage. Ils auraient certes survécu, mais au prix de leur loyauté. C’est elle qui a déclenché le miracle. C’est elle qui a permis à Dieu d’intervenir. Et leur intégrité a fini par payer : « Après cela, le roi fit prospérer Chadrak, Méchak et Abed-Nego dans la province de Babylone » (Da 3.30). En résumé : Si vous restez droit, Dieu fera les bonnes choses à travers vous !