On a beau dire : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », en s’imaginant que les choses vont s’arranger. Mais lorsque tout espoir semble perdu, la dépression peut amener certaines personnes à chercher une porte de sortie. Le suicide est-il une erreur ? Oui. C’est une erreur parce qu’il ne tient pas compte de Dieu. Si vous prenez votre vie, il ne peut plus rien faire pour vous. C’est une erreur parce qu’il laisse dans le cœur de vos proches un héritage de chagrin inconsolable. De tout temps les leaders chrétiens débattent et se divisent sur la question du suicide. Mais tous sont d’accord pour croire en cette parole : « Un cœur soucieux déprime un homme » (Pr 12.25, BFC). La dépression non soignée peut aboutir à l’autodestruction. Pas besoin de se tirer une balle dans la tête ou de faire une overdose. Il suffit d’opter pour l’anorexie ou la boulimie, ou de cesser de chercher de l’aide parce que celle qu’on a déjà reçue n’a pas eu d’effet. Au bout du compte le résultat est le même. On estime que les femmes sont deux fois plus sujettes à la dépression que les hommes. Les gens issus de milieux défavorisés auraient apparemment moins de chances d’être traités pour cette affection parce qu’ils n’ont pas les moyens de se faire aider. La Bible a‑t-elle une réponse ? Oui : « Il donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui est à bout de ressources. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes trébuchent bel et bien ; mais ceux qui espèrent en l’Éternel renouvellent leur force » (Esa 40.29–31).