Les enfants sans père ont deux fois plus de risques de connaître des problèmes émotionnels ou comportementaux, de consommer drogue ou alcool ou encore de sombrer dans le sexe très tôt, et trois fois plus de commettre des actes criminels. Plus de la moitié des adolescents qui tentent de se suicider vivent dans un foyer monoparental. La plupart des jeunes fugueurs n’ont pas de père à la maison et les garçons sans père ont trois fois plus de risques de finir en prison. Plus des deux tiers des filles privées de père se marient jeunes, si jamais elles se marient, ou alors ont des enfants sans être mariées. Celles qui se marient ont un taux de divorce très élevé. Les fils sans père ont un plus grand risque de connaître l’échec dans leur mariage. Quatre vingts pour cent des adolescents admis en hôpital psychiatrique sont issus de foyer sans figure paternelle et la moitié d’entre eux ont un risque particulièrement élevé de connaître des difficultés d’apprentissage. Ils ont un parcours scolaire désastreux et ont une probabilité trois fois plus grande d’abandonner prématurément leurs études. Il est toutefois possible d’être présent de corps mais absent de cœur. Une étude récente a montré que cinquante pour cent des pères disent se sentir coupables parce qu’ils passent très peu de temps avec leurs enfants. Selon certains experts, les pères consacrent en moyenne huit minutes par jour à une véritable discussion avec leurs enfants. Dans les familles où les mères travaillent, ce temps tombe à quatre minutes. Si vous trouvez ces statistiques choquantes, réveillez-vous et réagissez !