Pour avoir désobéi à Dieu, les Israélites sont maintenant esclaves des Philistins qui les dominent par la peur et l’intimidation. Mais Chamgar refuse de se laisser intimider. Il décide de changer la donne, et il le fait à l’aide d’un aiguillon, un long bâton dont se servent les fermiers pour faire avancer les animaux. Il n’accepte pas de laisser l’impossible l’empêcher de faire tout ce qu’il peut. Après tout, Dieu plus un est égal à la majorité. Et si Dieu est pour vous, qui peut être contre vous ? (voir Ro 8.31). Alors Chamgar saisit son aiguillon et charge six cents soldats Philistins. Les ennemis sont probablement hilares devant cet arsenal rudimentaire, jusqu’à ce qu’il commence à l’agiter devant eux. Puis ils prennent peur en voyant son regard. Le courage n’attend pas que la situation vous soit favorable, que le plan soit parfait ou que tournent les vents de l’opinion. Le courage n’attend qu’une chose : le feu vert de Dieu. Et lorsque Dieu donne le « top départ », c’est « en avant toute », sans se poser de questions. Il s’agit d’attaquer le problème avec l’aiguillon que Dieu vous a donné, quel qu’il soit. Décider de devenir « le sel et la lumière » là où Dieu vous a placé(e) est un assaut général contre les forces des ténèbres. Plus que soulever le problème, on s’engage soi-même à devenir une partie de la solution. Il ne suffit pas d’avoir un cœur pour Christ, il faut se résoudre à agir et devenir ses mains et ses pieds. Au lieu de rester sur la touche parce que vous croyez que les autres sont plus qualifiés, vous utilisez ce que Dieu vous a donné et vous lui demandez de le bénir.