Nous désirons tous la couronne de vie promise par le Seigneur (voir Ja 1.12), mais sans les épreuves qui peu­vent ren­forcer notre car­ac­tère (voir Ro 5.4). C’est bien sûr impos­si­ble. Voici ce que nous pou­vons appren­dre de nos épreuves. 1) La joie : « Con­sid­érez comme un sujet de joie com­plète les divers­es épreuves […] » (Ja 1.2). Une fois que vous avez passé l’ob­sta­cle, Dieu vous rem­plit de joie. C’est pourquoi, dans la prière, changez quelques-unes de vos plaintes en chants de louange. Sou­venez-vous que la souf­france est inévitable mais la tristesse est fac­ul­ta­tive. 2) La lib­erté : « Quand j’é­tais opprimé, tu m’as ren­du la lib­erté » (Ps 4.1). Notre immense savoir a été acquis dans la dif­fi­culté et nos plus grands pro­grès ont été faits dans la douleur. Dieu n’empêche pas la souf­france mais il nous for­ti­fie quand nous l’éprouvons. 3) La lumière : « Une lumière se lève pour l’homme droit » (Ps 112.4, BFC). Nous sous-esti­mons notre igno­rance jusqu’au jour où nous mar­chons dans les ténèbres et que Dieu nous apporte la lumière. 4) L’endurance. Jacques a écrit : « Le laboureur attend le pré­cieux fruit de la terre, plein de patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la pre­mière et de l’ar­rière sai­son. Vous aus­si prenez patience » (Ja 5.7–8). Comme vous ne pou­vez pas rac­cour­cir les saisons ou hâter la mois­son, soyez patient. Et restez vig­i­lant car pen­dant votre attente, Dieu con­tin­ue d’agir. Bruce Wilkin­son a dit : « Les épreuves de votre foi vous invi­tent, au tra­vers des dif­fi­cultés et de l’ad­ver­sité, à aban­don­ner à Dieu ce qui vous est pré­cieux même si vous avez le droit de ne pas le faire ».