"Bonjour, Je voulais vous remercier pour tous ces messages quotidiens qui me font du bien. Ils confirment souvent ce que je vis et me donnent beaucoup de réponse. Cela me rapproche de Dieu." Michèle Je fais un don

Dans sa famille, seule Suzanne désir­ait du change­ment. Son mari, pilote dans l’ar­mée, était sou­vent absent et elle éduquait ses enfants seule. Tous ses efforts pour chang­er ses proches avaient échoué. On lui avait con­seil­lé de ne pas insis­ter et de se con­cen­tr­er sur ce qu’elle-même pou­vait chang­er. Et elle a par­faite­ment réus­si ! On lui avait dit de cess­er de vouloir tout faire. Ain­si, chaque mem­bre de la famille a fait sa part de travaux ménagers. De son côté, Suzanne a pu réalis­er son vieux rêve : pren­dre des cours de chant. Il est vrai que ce fut dur de ne plus être der­rière tout le monde et de les laiss­er pren­dre leurs respon­s­abil­ités. Au début, lorsque per­son­ne ne lev­ait le petit doigt et que le désor­dre lui sem­blait insup­port­able, elle voulait tout aban­don­ner et repren­dre ses vieilles habi­tudes. C’est à ce moment pré­cis qu’elle a lu un livre sur le fran­chisse­ment du mur du son. Les pilotes qui avaient ten­té de l’atteindre avaient tou­jours aban­don­né au moment où l’avion deve­nait insta­ble. Un jour, l’astronaute Chuck Yea­ger s’est dit : « Après les vio­lentes vibra­tions, tout devien­dra peut-être calme ». Yaeger a accéléré là où les autres ralen­tis­saient, et il est entré le pre­mier dans cette zone de grand calme. Après avoir essuyé les inces­santes cri­tiques de sa famille pen­dant tout un week-end, Suzanne s’est affer­mie et a résisté à ses vieux instincts. Cela a pris du temps, mais après quelques plaintes, les enfants ont pris plus de respon­s­abil­ités et son mari a été plus sou­vent présent. « Ne nous las­sons pas de faire le bien ; car nous moisson­nerons au temps con­ven­able, si nous ne nous relâ­chons pas ».