Le psaume 119, le plus long des psaumes, est un hymne à la Loi de Dieu. Pour com­pren­dre l’enthousiasme du psalmiste pour la Loi, pensez à des enfants jouant près d’un précipice. Sans bar­rière, ils sont en dan­ger et ne peu­vent jouer libre­ment. Mais avec une bar­rière, ils joueront sans crainte et en toute lib­erté. La Loi de Dieu est une bar­rière morale per­me­t­tant une extra­or­di­naire lib­erté. Évidem­ment, l’enfant cherchera à savoir ce qu’il y a au-delà de la bar­rière. S’il ne con­naît pas celui qui l’a posée ou ne lui fait pas con­fi­ance, il sera ten­té de la franchir et tombera dans le ravin. Si par chance il s’en sort indemne, il revien­dra et dira comme le psalmiste : « Avant d’avoir été humil­ié, je m’é­garais ; main­tenant j’ob­serve ta parole » (v.67). La Loi de Dieu est non seule­ment une bar­rière, mais aus­si un miroir qui nous mon­tre que nous ne pou­vons pas obéir sans l’aide de Dieu. Pour être heureux de rester du bon côté de la bar­rière, il nous faut réalis­er que celui qui l’a posée nous aime et désire le meilleur pour nous. Les dix com­man­de­ments com­men­cent par ces mots : « Je suis l’Éter­nel, ton Dieu » (Ex 20.2). Par con­séquent, tu ne tueras pas, tu ne vol­eras pas, etc. Dieu par­le de l’alliance avec son peu­ple avant même de lui don­ner les règles qui la gou­ver­nent. La vie chré­ti­enne n’est pas qu’une ques­tion de règles ou qu’une ques­tion d’alliance, ce sont des règles qui découlent d’une alliance. C’est une morale qui vient de notre intim­ité avec Dieu. Quand vous aurez com­pris cela, vous fer­ez tout ce qu’il vous demande.