La parabole du fils prodigue (2)

Par­fois, vous devez touch­er le fond pour com­pren­dre qui est Dieu et ce qu’il peut faire pour vous. Du fond de la porcherie, le fils prodigue « se met à réfléchir ». Mais il prend alors une déci­sion cru­ciale : « Je me lèverai, j’i­rai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché con­tre le ciel et envers toi » (Lu 15.18). Et dès qu’il le fait, son père le restau­re dans tous ses droits. Cepen­dant, l’aîné aus­si a besoin du par­don de son père. Pour quels péchés ? La jalousie et l’e­sprit de juge­ment : « Celui qui a dévoré ton bien avec des pros­ti­tuées, pour lui tu as tué le veau gras ! » (Lu 15.30). Il se val­orise en dén­i­grant son frère. Il veut gag­n­er l’amour pater­nel par ses mérites. L’en­nui, c’est qu’il a déjà cet amour. Sim­ple­ment, il ne le sait pas. Ain­si, il s’ob­s­tine à se jus­ti­fi­er. Faites-vous de même ? En qual­ité d’en­fant de Dieu, par­don­né, vous êtes déjà accep­té et revê­tu de la robe de jus­tice du Christ. Aujourd’hui votre Père céleste vous dit : « Tu es tou­jours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi » (Lu 15.31). Nos deux jeunes gens avaient com­mis des fautes très dif­férentes, mais leur solu­tion était iden­tique. Ils devaient restau­r­er leur rela­tion au père. Jacques écrit : « tout don excel­lent et tout cadeau par­fait vien­nent d’en-haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni change­ment, ni ombre de vari­a­tion » (Ja 1.17). Remar­quez bien que non seule­ment Dieu sait ce qui est bon pour vous mais aus­si ce qui est par­fait. Et il vous le don­nera si vous êtes dans la bonne direc­tion spir­ituelle et que vous com­mencez à nouer les bonnes rela­tions avec lui.