Le brevet pour la bonne direc­tion. La bous­sole a tou­jours été la meilleure amie du pilote. La plu­part des avions en ont deux. Com­ment con­naître la volon­té de Dieu ? « Un prophète, du nom d’Agabus, descen­dit de la Judée et vint chez nous. Il prit la cein­ture de Paul, se lia les pieds et les mains et dit : Voici ce que déclare le Saint-Esprit : L’homme à qui cette cein­ture appar­tient, les Juifs le lieront de cette manière à Jérusalem et le livreront entre les mains des païens. Après avoir enten­du cela, nous et ceux de l’en­droit, nous avons sup­plié Paul de ne pas mon­ter à Jérusalem. Alors Paul répon­dit : Qu’avez-vous à pleur­er et à me bris­er le cœur ? Car moi, je suis prêt, non seule­ment à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. Comme il ne se lais­sait pas per­suad­er, nous n’avons plus insisté et nous avons dit : Que la volon­té du Seigneur se fasse ! » (Ac 21.10–14) La con­fu­sion n’était pas à pro­pos de la volon­té de Dieu, celle-là était claire. Elle con­cer­nait la peur qu’on avait pour la vie de Paul. Voilà un par­fait exem­ple où les émo­tions vien­nent bar­rer le chemin de l’esprit. C’est avec notre esprit, non nos sen­ti­ments, que nous com­prenons les chemins et les direc­tions du Seigneur. « Car tous ceux qui sont con­duits par l’E­sprit de Dieu sont fils de Dieu » (Ro 8.14). Ne vous lais­sez pas guider par les voix, les rêves, ou les toi­sons comme Gédéon à la fin de Juges 6. Par­fois ces choses appuient et con­fir­ment ce que vous inspire votre esprit sur la volon­té de Dieu. Mais jamais ils ne seront les seuls fac­teurs de déci­sion. Votre bous­sole, c’est la Parole de Dieu !