Pour bien diriger, il faut être sûr de soi. Paul dit à Timothée : « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais de force, d’amour et de sagesse ». Soyons convaincus que Dieu nous a appelés, équipés et a garanti le succès ultime. Gardons-le à l’esprit dès lors qu’on cesse de nous aimer, que l’argent vient à manquer, qu’on n’a pas le moral et même qu’on nous rejette. L’insécurité génère la peur, et on finit par saboter son propre leadership. Les chefs qui sont sûrs d’eux sont lucides sur le présent, mais entrevoient aussi l’avenir. Ils se contentent rarement du statu quo. Ronald Reagan disait : « Le statu quo, c’est garder le chaos en l’état ! » Mener, c’est prendre les devants, monter au front, innover, conquérir des univers inexplorés, dépasser le statu quo. C’est éviter de se plaindre ou de se satisfaire de peu. C’est agir différemment, et prendre des risques. Ne pas oser le changement, c’est ne jamais progresser. Un leader qui fait du surplace devient tôt ou tard un suiveur. Raymond Smith, l’ancien PDG d’une multinationale de l’informatique, disait : « Les administrateurs sont faciles à trouver, et faciles à garder. Les meneurs, ceux qui prennent des risques, ne courent pas les rues. Quant aux visionnaires, ils sont plus rares que l’or fin. » Bien des gens sont plus à l’aise avec leurs vieux problèmes, et n’envisagent pas de solutions nouvelles. Le secret, c’est d’adopter une attitude de vainqueur, qui se développe par la confiance en soi, en ce qu’on est, et en son appel. Pensez‑y !
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