Pécher est certes un problème, mais ne pas vouloir en parler est pire encore. Facile de témoigner de fautes anciennes lorsque tout s’est bien terminé. C’est comme si on disait à son psychologue : « Je ne veux évoquer que les problèmes que j’ai résolus. Ne me demandez pas de confesser mes luttes actuelles. J’ai honte. J’ai peur de vous choquer au point de me rejeter. » Mais dans ce cas, pourquoi aller voir un conseiller si vous n’avez pas besoin de conseils ? Ne va-t-on pas chez le médecin pour détailler ses problèmes physiques ? Ne va-t-on pas chez le garagiste quand la voiture est en panne ? Ne devrait-on pas se confier nos difficultés les uns aux autres ? Si on veut que Dieu ou un autre nous aime tel que l’on est vraiment, il nous faut travailler à « devenir plus vrai ». David était le meilleur des rois d’Israël, mais il était polygame et mauvais père. Il avait convoité la femme d’un autre, couché avec elle et trahi son mari, avant de le faire habilement tuer et cacher son crime pendant un an. Il était donc cupide, adultère, menteur et meurtrier. On a tendance à idéaliser David et le prendre comme modèle, mais qu’aurait-on dit à son époque ? Pourtant, Dieu dit de David qu’il est « un homme selon son cœur » (1S 13.14). Peut-on lutter aussi intensément contre le péché tout en voulant à plaire à Dieu ? Oui. La Bible déclare : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Ja 5.16).
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