Compatir sans responsabiliser c’est juste faire preuve d’indulgence. La Bible enseigne que l’on a le devoir de nourrir ceux qui ont faim et ne peuvent pas subvenir à leurs besoins. Mais certaines personnes préfèrent avoir faim plutôt que de travailler. Salomon écrit : « La paresse endort, et celui qui ne fait rien a faim » (Pr 19.15, PDV)). Des siècles plus tard, l’apôtre Paul renchérit : « Car lorsque nous étions chez vous, nous vous recommandions ceci : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » Voici ce que Salomon dit du paresseux : « Un paresseux qui va chasser ne trouve aucune bête à griller » (Pr 19.27, PDV). « Le paresseux plonge sa main dans le plat. Mais il ne la ramène même pas à sa bouche » (Pr 19.24). Vaste sujet ! Le paresseux aimerait du beurre sur son pain, mais il veut que quelqu’un d’autre le lui tartine. S’il tue un cerf à la chasse, il ne prépare pas la viande et ne la cuisine pas lui-même. Il veut que quelqu’un d’autre le fasse et la lui serve. De qui la Bible parle-t-elle ici ? Elle parle de la personne qui ne commence jamais aucun travail. Et si on lui en confie un, soit elle ne le termine pas, soit elle ne le fait qu’à moitié. Salomon le résume ainsi : « Les paresseux meurent parce qu’ils ne peuvent réaliser leurs désirs. En effet, ils ne veulent rien faire » (Pr 21.25, PDV). Il n’y a qu’une seule façon de voir les choses : pour obtenir la bénédiction de Dieu, il faut être prêt à se retrousser les manches !
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