Il n’est de talent plus important que celui de savoir apprendre. Les gens surdoués peuvent parfois agir comme s’ils savaient tout, ce qui rend leur croissance difficile. L’enseignement n’est pas tant une question de compétence et de capacité mentale qu’une question d’attitude. C’est une soif innée de grandir. C’est une volonté d’apprendre, de désapprendre et de réapprendre. Un célèbre entraîneur de football a dit : « Ce qui compte, c’est ce que vous apprenez quand vous savez déjà tout. » Ce n’est qu’en restant enseignable que l’on continue à grandir et à avoir un impact sur l’entourage. L’apprentissage tout au long de la vie est une quête quotidienne et permanente. Caton l’Ancien s’est mis à étudier le grec à quatre-vingts ans. À l’étonnement de ses amis, il a répondu : « C’est le plus jeune âge qui me reste. » À l’inverse de Caton, bien des gens considèrent l’apprentissage comme un événement ponctuel. À peine un tiers des adultes lisent un livre entier après avoir quitté l’école. Pourquoi ? Parce que pour eux l’éducation est une période de la vie et non un mode de vie. Si le corps physique peut s’atrophier, l’esprit, lui, conserve une grande partie de ses capacités de croissance. Chaque étape de la vie offre des leçons. On peut choisir d’être enseignable et de continuer à apprendre, ou fermer son esprit et arrêter de grandir. Pendant une semaine, je vais écouter les autres et cesser de donner moi-même des leçons. Tous les soirs, j’écrirai soigneusement tout ce que j’aurai appris. J’aurai sans doute des surprises !
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