Le brisement (2)
« Un cœur brisé, écrasé, ô Dieu, tu ne le méprises pas » Psaumes 51.17, NBS
Le brisement mène à la bénédiction. Lorsqu’il rencontre Élie, Élisée le cultivateur brise sa charrue et la brûle. Pour montrer son amour pour Jésus, Marie brise un vase d’onguent de grande valeur et en verse sur lui. Pour vaincre les armées de Madian, les trois cents soldats de Gédéon brisent leurs cruches. Dieu doit briser chacun de nous dans différents domaines avant de nous utiliser : mauvaises habitudes, obstination, ego démesuré, pensées négatives, peur panique, préjugés, ambitions irréalistes. C’est une liste non exhaustive. Si vous êtes tourné(e) vers l’est, vous n’irez pas vers l’ouest. Parfois, il vous faut une correction. C’est vous, non Dieu, qui en déterminez la durée et l’ampleur. La Bible dit : « Toute correction, il est vrai, ne semble pas être au premier abord un sujet de joie, mais un sujet de tristesse ; plus tard, toutefois, elle procure […] un fruit de paix, la justice ». (Hé 12.11, NBS). Un parent le comprend aisément : tel enfant s’effondrera en larmes, tandis qu’un autre le défiera. Dieu fait tout pour vous arracher à votre indépendance ! Paul écrit : « Que le Dieu de la paix vous consacre lui-même tout entiers ; que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps soit gardé irréprochable pour l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1Th 5.23, NBS). Notez que le corps vient en dernier dans le processus de la transformation. En tant qu’esprit régénéré dans un corps non régénéré, on devra toujours combattre la chair. Quel est le secret de la victoire ? Le brisement et la soumission.
