Avant de prendre une décision importante, surtout si elle affecte la vie des autres, la Bible suggère deux choses : d’abord en calculer le prix (voir Lu 14.28). Il faut donc évaluer, enquêter, et surtout être guidé et conseillé. Salomon a dit : « L’imbécile estime toujours qu’il agit correctement, le sage accepte les conseils » (Pr 12.15, BFC). Quel degré de certitude faut-il pour aller de l’avant ? Andy Stanley écrit : « En général, nul n’est jamais sûr à plus de 80 %. En attendre davantage peut faire rater une occasion. » On attend quoi ? La garantie de ne pas faire d’erreur ? De ne pas être critiqué ? Dans ce cas, on n’arrivera nulle part. Quand on a fait tout ce que la sagesse exige, on doit faire confiance à Dieu et prendre un risque fondé sur la foi. Si on l’oublie, on finira par vivre avec des regrets. Deux psychologues de l’Université Cornell ont constaté que le temps est un facteur majeur dans la liste des regrets. On regrette généralement les actions à court terme. Mais à long terme, on a tendance à regretter de ne pas avoir agi. L’étude a révélé qu’en moyenne au cours d’une semaine, les regrets d’action étaient légèrement plus élevés que les regrets d’inaction, soit 53 % contre 47 %. Mais lorsque les gens réfléchissent à leur vie dans son ensemble, les regrets d’inaction passent à 84 %. En d’autres termes, vous ne regretterez pas autant les erreurs que vous avez commises que les opportunités offertes par Dieu que vous avez manquées. Alors, allez‑y et prenez un risque fondé sur la foi.
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