Parole du Jour
Parole du Jour 
La com­pas­sion (1)
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Luc écrit : « Jésus était entré un jour de sab­bat, dans la mai­son de l’un des chefs des phar­isiens, pour pren­dre un repas, et ceux-ci l’ob­ser­vaient » (v.1–2). Ce jour-là, Jésus a boulever­sé leurs tra­di­tions en dis­ant : « Lorsque tu donnes un fes­tin, invite des pau­vres, des estropiés, des boi­teux, des aveu­gles. Tu seras heureux, puisqu’ils n’ont pas de quoi te rétribuer ; car tu seras rétribué à la résur­rec­tion » (v.13–14). Tout ce qui était impar­fait était con­sid­éré par les phar­isiens comme impro­pre à refléter la sain­teté de Dieu. Par con­séquent, ils ne lais­saient pas les infirmes entr­er dans le tem­ple. Et comme ils pen­saient que le tem­ple avait été souil­lé par la présence romaine, ils croy­aient hon­or­er Dieu en trans­for­mant leurs maisons en petits tem­ples. Ain­si, le fait que Jésus dise à ce phar­isien d’in­viter des pau­vres et des malades dans son petit tem­ple sacré était un véri­ta­ble scan­dale ! Il lui demandait d’ouvrir la porte aux per­son­nes dont les imper­fec­tions étaient une offense. La com­pas­sion de Christ provient de son amour pour chacun(e) et de son empathie pour ceux qui sont rabais­sés. La Bible ne dit jamais que Jésus a eu de la com­pas­sion pour quelqu’un parce qu’il le méri­tait, mais parce qu’il était dans le besoin. Le Seigneur a promis la béné­dic­tion dans cette vie et la récom­pense dans la vie future, si l’on fait preuve de bon­té envers ceux qui ne peu­vent pas nous ren­dre la pareille. Ne l’oublions pas si nous sommes ten­tés d’ignorer une per­son­ne en rai­son d’un prob­lème qui nous dérange.