
Carolyn Arends écrit : « Nos attentes ne sont pas seulement irréalistes, elles sont anti-bibliques. Beaucoup déforment sa promesse d’une vie abondante en une sorte d’illusion publicitaire. Comment résister à ce sentiment d’avoir droit à tout, aux attentes faussées si profondément enracinées ? Il faut d’abord revoir nos définitions. Quand je lis que “toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu”, je pense aux slogans mensongers sur le “bien” : une vie facile, prospère, agréable… Mais Dieu ne voit pas les choses ainsi. Les premiers chrétiens croyaient que le plus grand bien était de ressembler à Jésus. Ils savaient que ce ne serait pas facile, et que le bien auquel Dieu travaille est bien plus vaste que leurs situations personnelles. Dieu est en train d’établir son royaume, de “tout réconcilier avec lui-même” (Col 1.20), et le bien suprême est d’être inclus dans ce processus. Mon Père céleste en sait plus que moi sur mes propres besoins. Sa définition de la bénédiction est différente de la mienne. Toutefois, il importe aussi de réévaluer la question de la mort. Je peux évoquer des impasses dans ma carrière, des relations qui se sont révélées être des occasions de changer de direction. Quand je pense à l’énergie que j’ai dépensée pour résister à tout ce qui est provisoire et vain, je me demande quelle vie nouvelle j’ai manquée. Jésus me dit de mourir pour pouvoir vivre, d’abandonner mes chimères sur l’existence. Et il marche avec moi, pendant que je subis mille morts en laissant sa vie infuser en moi. »