
La Bible dit : « Chacun est l’esclave de ce qui a triomphé de lui » (2P 2.19). C’est particulièrement vrai pour la jalousie. Chuck Swindoll écrit : « On confond souvent la jalousie et l’envie, mais elles diffèrent. L’envie commence avec des mains vides, déplorant ce qu’elle n’a pas. À l’inverse, la jalousie commence avec des mains pleines, avec la peur de perdre ce que l’on possède au profit d’un autre, malgré tous les efforts faits pour le garder. C’était le péché de Caïn, jaloux d’Abel. Il en voulait à Dieu d’avoir accepté son frère, et sa jalousie s’est apaisée seulement lorsque le sang d’Abel a coulé. Salomon aurait pu écrire l’épitaphe sur la pierre tombale d’Abel : “La jalousie est dure comme le séjour des morts […] une flamme de l’Éternel” (Ca 8.6). La jalousie peut détruire des amitiés, briser des idylles et des mariages, créer des tensions dans les entreprises, saper l’unité des équipes, ruiner des Églises, et engendrer des rivalités dans les chorales, Elle remet en question les motivations et déplore les succès d’autrui. » La Bible dit : « Si vous avez dans votre cœur une jalousie amère […] ne mentez pas contre la vérité ». Décidez plutôt de vous libérer de son emprise. Swindoll ajoute : « J’ai longtemps obéi à cette jalousie. C’était un vrai supplice. Puis j’ai compris que je pouvais quitter ces ténèbres. J’ai vaincu ce géant et la lumière de la liberté a illuminé mon cœur. L’air était si frais et si propre. Quelle différence ! Un vrai bonheur ! Demandez à ma femme. »