
C.S. Lewis a dit : « Dieu murmure dans nos joies, parle à notre conscience, mais il crie dans notre souffrance ; c’est son porte-voix qui réveille un monde sourd. » Profondément affligé, David dit : « Enseigne-moi le bon sens et la connaissance, car je crois à tes commandements. Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; maintenant j’observe ta parole. Tu es bon, et bienfaisant » (Ps 119.66–68). Mais il n’est pas facile de se soumettre à Dieu du jour au lendemain. Il faut du temps, prendre des coups, et revenir sur le droit chemin lorsque l’on a dévié et résisté ! Dieu a demandé à Ésaïe de prophétiser : « Je vous ai purifiés dans le feu, […] mais dans le feu du malheur […] à cause de moi » (v.10–11). La souffrance se vit seul(e). Une poétesse rappelle : « Sur les autoroutes du plaisir, il y a de la place pour un grand et somptueux cortège, mais il nous faut avancer un par un dans les ruelles de la souffrance. » La Bible dit : « C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2.21). Il n’est pas facile de devenir comme Jésus ; c’est inconfortable et douloureux. Mais la bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas seul(e) « dans le feu ». La main de Dieu règle le thermostat. Il sait exactement quelle température il faudra pour vous amener à l’endroit où vous pourrez dire : « Tu es bon, et bienfaisant ». Vous n’y êtes peut-être pas encore, mais vous vous en rapprochez.