Salomon a dit à son enfant : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse […] car les lèvres de la courtisane distillent le miel, et sa parole est plus douce que l’huile ; mais à la fin elle est amère comme l’absinthe, aiguë comme une épée à deux tranchants. […] Éloigne d’elle ton chemin et ne t’approche pas de la porte de sa maison, de peur que tu ne livres ton honneur à d’autres, et tes années à un homme cruel ; de peur que des étrangers ne se rassasient de ton bien et du produit de ta peine dans la maison d’autrui. […] Et que tu ne dises : […] “Comment ai-je pu ne pas écouter la voix de mes maîtres ?” » (v.1, 3–4, 8–10, 13). Il est toujours plus facile de prodiguer des conseils plutôt que de les suivre. La vie de Salomon le prouve. Il ne cesse de dire avec grande conviction que seuls les fous tombent dans l’adultère. Pourtant, il n’a pas tenu compte de ses propres conseils et de l’avertissement explicite de Dieu concernant le fait de prendre trop de femmes « afin que son cœur ne s’écarte pas » (De 17.17). Salomon a épousé sept cents femmes. Résultat : « Ses femmes détournèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas tout entier à l’Éternel » (1R.11.4). Question : si Salomon avait tant à dire sur ce sujet précis, était-ce parce qu’il y était lui-même vulnérable ? Parfois, les dirigeants dénoncent les points faibles qu’ils constatent chez eux. Une chose est sûre ; si Salomon avait suivi les conseils prodigués à son fils, sa vie aurait été très différente. Voici donc votre parole du jour : suivez vos propres conseils.
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