Avant son escapade, le fils prodigue ne con­nais­sait pas vrai­ment son père ni les sen­ti­ments qu’il avait pour lui. En regar­dant en arrière, il recon­naît avoir quit­té le meilleur qu’il n’ait jamais con­nu. Dans cette porcherie, sa con­science se réveille. Ce n’est pas comme ça qu’il avait imag­iné vivre. À par­tir de là, sa vie change de façon spec­tac­u­laire. Pour son retour, son père organ­ise une grande fête. En décou­vrant la vraie nature de son père, le fils prodigue s’est lui-même décou­vert. C’é­tait l’heure de se réjouir. Avant de savoir qui est Dieu et qui vous êtes, il n’y a rien à célébr­er. Vous allez juste con­tin­uer à vouloir acheter de l’amour, vouloir vous faire appréci­er des gens, essay­er de gag­n­er leur ami­tié, chercher des rela­tions, ten­ter d’être avec les bonnes per­son­nes au bon moment pour la bonne cause, etc. Mais dès que vous con­nais­sez votre Père et que vous vous con­nais­sez, vous retournerez à la mai­son pour retrou­ver la place qui vous revient à la table. Plus de soli­tude. Plus de cul­pa­bil­ité. Plus de frus­tra­tions. Écoutez les mots du père : « Il fal­lait bien se réjouir et s’é­gay­er, car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était per­du, et il est retrou­vé (Lu 15.32). En quit­tant la mai­son, le fils prodigue avait dit : « Donne-moi la part de la for­tune qui doit me revenir » (Lu 15.12). Mais il a décou­vert que tout l’or du monde n’est rien à côté de l’as­sur­ance de l’amour pater­nel. En avez-vous conscience ?