On peut servir Dieu sincère­ment et douter de son salut ! Vous pou­vez, sans avoir le sen­ti­ment de péch­er, vous trou­ver tout de même indigne d’être accep­té par Dieu et d’en­tr­er dans sa présence. Lisez les Écri­t­ures ; mieux encore, écrivez ce texte et gardez-le avec vous : « L’amour par­fait ban­nit la crainte ». Si Dieu vous aimait d’un amour impar­fait, vous pour­riez vous inquiéter. L’amour humain garde une liste des fautes qu’il con­sulte régulière­ment. Quand vous met­tez votre con­fi­ance en Christ, il vous con­sid­ère comme juste et à par­tir de là, vous êtes totale­ment accep­té. Son amour chas­se votre crainte car il a chas­sé votre péché. Pensez aux paroles de Jean : « Si notre cœur nous con­damne, Dieu est plus grand que notre cœur et il con­naît tout » (1Jn 3.20, NBS). Vous pou­vez garder un sen­ti­ment de cul­pa­bil­ité alors que vos fautes sont par­don­nées. Lorsque vous ne ressen­tez pas ce par­don, met­tez en doute vos sen­ti­ments plutôt que Dieu ! Ne don­nez pas un tel pou­voir à vos émo­tions ! Retournez vers les Écri­t­ures, car elles sont supérieures à vos doutes. Comme Paul l’a dit à Tite : « Dieu a révélé sa grâce, source de salut pour tous les humains. […] Voilà ce que tu dois enseign­er, en usant de toute ton autorité pour encour­ager » (Tit 2.11–15, BFC). Faites-vous con­fi­ance à Christ comme étant votre Sauveur ? Alors, aimez et vivez courageuse­ment ! Rien n’inspire plus de courage qu’une vision claire de la grâce. « Si nous con­fes­sons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous par­don­ner nos péchés et nous puri­fi­er de toute injus­tice » (1Jn 1.9). Ayant reçu le par­don de Dieu, vivez ensuite comme un pardonné !