La Bible dit : « Va vers la fourmi, […] considère ses voies et deviens sage. Elle qui n’a ni capitaine, ni officier, ni maître ; elle prépare en été sa nourriture, elle amasse pendant la moisson de quoi manger » (v.6–8). Bien que la reine des fourmis soit le centre de l’attention et la mère de la plupart des membres de la colonie, elle ne gouverne pas. Le travail et la survie de la communauté est assurée par les fourmis soldats. Ces chefs de service sont des fourmis expérimentées qui commencent toujours par montrer l’exemple. Puis les plus jeunes les imitent et participent au travail commun. Il n’y a pas de hiérarchie chez les fourmis. Dans ce Proverbe 6, Salomon veut dire que les fourmis sont autonomes. Plus loin, au Proverbe 10, il fait le portrait d’une personne assidue : « Celui qui agit d’une main nonchalante s’appauvrit, mais la main des hommes actifs enrichit » (Pr 10.4). Observez une fourmi qui remonte une pente abrupte chargée d’un morceau de pain de plusieurs fois sa taille, c’est une leçon de persévérance ! La charge peut tomber cent fois, elle retourne la ramasser, et reprend son ascension jusqu’à ce qu’elle arrive au but. Qu’est-ce qui la motive ? La faim, le moyen pour Dieu de nous donner la force de travailler. « La faim oblige le travailleur à se donner de la peine, son appétit l’y pousse » (Pr 16.26, BFC). Souvent Dieu utilise le grondement d’un estomac affamé pour rappeler combien il est précieux et important d’être disposé à travailler.