Le min­istère d’Élisée débute par ce ver­set : « Il prit ses deux bœufs et il les sac­ri­fia. Avec la char­rue il fit du feu pour cuire la viande ; il la don­na ensuite aux gens qui étaient présents, et ils la mangèrent. Puis il suiv­it Élie ». Plus moyen de retourn­er à son anci­enne vie. En brûlant sa char­rue, il venait de détru­ire la « machine à remon­ter le temps ». Fini Élisée le laboureur, place à Élisée le prophète. C’est tou­jours le pre­mier pas qui coûte, qu’il s’agisse par exem­ple de per­dre du poids, entr­er à la fac, écrire un livre, se lancer dans les affaires, entr­er dans le min­istère ou régler ses dettes. Il ne suf­fit pas de met­tre un pied dans le futur, il faut aus­si écarter la pos­si­bil­ité d’un quel­conque retour. De cette façon, vous pour­rez attein­dre vos objec­tifs, vous libér­er de vos addic­tions, vous réc­on­cili­er avec vos proches. Pour ouvrir un nou­veau chapitre, il faut en fer­mer un ancien. Élisée n’était pas obligé de brûler sa char­rue pour suiv­re Élie, mais c’était une déc­la­ra­tion, et pour être pré­cis, une pro­fes­sion de foi. Il n’y avait pas moyen de revenir en arrière. Neuf fois sur dix, les gens ont tort de chercher une échap­pa­toire sous pré­texte que le plan ini­tié par Dieu est trop risqué, coû­teux ou dif­fi­cile. Ils n’ont pas brûlé leurs ponts vers le passé. Les gens qui font con­fi­ance au plan de Dieu n’ont pas de plan B. C’est son plan ou rien. Plutôt que d’avoir du suc­cès dans n’importe quoi d’autre, ils préfèrent se per­dre en suiv­ant les rêves que Dieu leur a inspiré. Voici votre parole du jour : brûlez vos ponts vers le passé et allez de l’avant.