Dieu a dit à Josué : « Pointe vers Aï le javelot que tu as à la main, car je la livre entre tes mains » (Jos 8.18). Sentir que Dieu nous soutient nous donne un formidable courage. Le savoir à nos côtés nous fait dire : « Toute arme forgée contre moi ne me fera aucun mal » (voir Esa 54.17). Mais attention à l’excès de confiance en soi, celle qui ne s’appuie pas sur Dieu. Le problème est que l’on programme, parle et agit sans d’abord vérifier si Dieu est de la partie. On se souvient de ce que l’esprit impur a dit à ceux qui essayaient d’imiter le ministère de Paul alors qu’ils n’étaient pas habilités par l’Esprit de Dieu : « Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? » (Ac 19.15). En cas d’attaque, voici ce qu’il faut savoir : 1) on est en règle avec Dieu (voir 2Co 5.19), 2) c’est le combat de Dieu en même temps que le nôtre (voir 2Ch 20.15), 3) « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel ». Les deux domaines doivent s’accorder. Si Dieu n’approuve pas chez lui, on ne devrait pas approuver chez nous. La confiance vient du fait que l’on sait agir selon sa volonté. La Bible nous appelle « ouvriers avec Dieu » (1Co 3.9), il est donc inutile de vouloir faire bande à part. N’essayons pas de déplacer une montagne que le Seigneur ne veut pas déplacer ou de ressusciter quelqu’un d’entre les morts comme il l’a fait pour Lazare. Nous ne faisons sur terre que ce qu’il a déclaré être sa volonté au ciel. Et il nous soutiendra !
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