Vous avez besoin d’une foi telle que vous pou­vez croire en Dieu pour ses béné­dic­tions mais aus­si dans l’ad­ver­sité. La Bible dit : « Quand vous souf­fririez pour la jus­tice, heureux seriez-vous ! Ne craignez pas ce qu’ils craig­nent, et ne soyez pas trou­blés. Mais, dans votre cœur, con­sacrez le Christ comme Seigneur » (1P 3.14–15, NBS). Dieu prévoit les événe­ments, alors que nous ne les analysons qu’après coup. C’est pourquoi, que le chemin soit facile ou non, vous devriez l’honorer et le recon­naître comme votre Seigneur. La vente de Joseph comme esclave a eu pour con­séquence le salut de sa famille. Le pas­sage par la fos­se aux lions a con­duit Daniel à un poste élevé. Christ est entré dans le monde après une sur­prenante grossesse de sa mère, puis il a racheté ce monde à tra­vers une mort injuste. Croyez-vous que la Bible dit vrai lorsqu’elle mon­tre qu’aucun mal­heur n’est irréversible ? Chrysos­tome, Archevêque de Con­stan­tino­ple de 398 à 407, a vécu cette expéri­ence. Il était devenu pop­u­laire pour avoir dénon­cé la cor­rup­tion dans l’Église. À deux repris­es, ses supérieurs l’ont con­damné, et il leur a répon­du : « Que crain­dri­ons-nous ? La mort ? Mais le Christ est ma vie, et mourir m’est un gain. L’ex­il ? Mais la terre est au Seigneur, avec tout ce qu’elle ren­ferme. La con­fis­ca­tion de mes biens ? Mais nous n’avons rien apporté en venant en ce monde, et nous ne pou­vons rien emporter. Les ter­reurs de ce monde me sont mépris­ables, et ses biens me sont folie. Je ne crains pas la pau­vreté, je ne con­voite pas les richess­es, je ne crains pas la mort ». Voici la grâce de Dieu au milieu de la souffrance !