Parole du Jour

Nos sentiments comptent pour Dieu (2)

Comme Jésus, nous avons été créés à l’im­age d’un Dieu qui exprime ses émo­tions. Ni le Père ni le Fils ne craig­naient d’éprou­ver des sen­ti­ments pro­fonds. À nous de faire de même. Dans les Écri­t­ures, le cœur de Dieu s’est brisé pour ses enfants égarés (voir Os 11.8–9). Jésus a pleuré devant tous sur la tombe de son cher ami Lazare (voir Jn 11.35). Il a exprimé une juste colère con­tre les usuri­ers qui escro­quaient les fidèles au tem­ple (voir Lu 19.45–46). Et lorsqu’il s’ag­it de nos pro­pres sen­ti­ments, nous ne sommes ni des pio­ns impuis­sants ni des fugi­tifs crain­tifs. Dieu veut que chacun(e) se prenne en main, com­prenne le mes­sage et cherche son con­seil pour les exprimer pour sa gloire et le bien des autres. Le Psalmiste expri­mait sou­vent ses émo­tions devant Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu aban­don­né ? Je crie, mais ton sec­ours ne vient pas » (Ps 22.1, PDV). Pen­sons à ce qu’il a dû ressen­tir pour pronon­cer ces mots : une peur intense, la panique, la con­fu­sion, la décep­tion et la trahi­son. Mais il a géré ses émo­tions. Il les a con­fiées à Dieu, s’est adressé à lui per­son­nelle­ment et a invo­qué son sec­ours : « Et toi, Éter­nel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon sec­ours ! » (v.11). L’ap­proche de David était auda­cieuse, et il a trou­vé l’aide dont il avait besoin : « Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du mal­heureux, et il ne lui cache pas sa face ; mais il l’é­coute quand il crie à lui » (v.25). Si tu soumets tes sen­ti­ments à Dieu, tu pour­ras te réjouir et le glorifier.

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