Colin M. Parkes a dit : « Le chagrin est le prix à payer pour l’amour ». Plus vous aimez quelqu’un, plus sa mort vous chagrine. Le choc, l’incrédulité, la confusion, la déprime, le sentiment de vide et la colère, tout ça fait partie du processus. Lorsque Jésus arrive chez Lazare, son ami est mort depuis quatre jours et sa sœur Marthe est désespérée. Elle veut savoir pourquoi Jésus n’est pas venu plus tôt, ou n’a pas carrément empêché l’événement. « Pourquoi, Seigneur ? » Nous posons cette question quand nous sommes accablés par le chagrin. Et que répond Jésus ? La Bible dit qu’en voyant Marie et les amis du défunt, « Jésus pleura ». Ce faisant, il justifie également votre deuil ! Les larmes ne sont pas le signe d’un manque de foi ; elles montrent juste votre humanité. Celui qui vous a rendu capable d’aimer comprend le chagrin et la perte, voilà pourquoi il vous a donné les larmes. Comment faites-vous votre deuil ? Un thérapeute dit : « On est maladroit, on veut résister, souvent avec colère et tentatives de compromis. On trépigne et on crie, jusqu’à atteindre cet état paisible appelé acceptation ». Mais accepter n’est pas désespérer, parce que la séparation est provisoire et les retrouvailles sont éternelles. Paul dit : « Tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Il faut en effet que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. […], alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire » (1Co 15.51–54).