Parole du Jour m'apporte tellement de réconfort au quotidien ! Les extraits de la Parole et les conseils me procurent une telle joie, c'est pour moi un appui indispensable !" Corinne Je fais un don

Tout comme il existe un stress post-trau­ma­tique, les spé­cial­istes par­lent aujour­d’hui de crois­sance post-trau­ma­tique. On estime générale­ment que l’ad­ver­sité nous fait grandir et que sans elle, un bon développe­ment est impos­si­ble. Pour­tant, son effet sur la crois­sance n’est pas automa­tique. Ernest Hem­ing­way a écrit : « Tôt ou tard, le monde brise les indi­vidus, mais cer­tains se relèvent plus forts ». C’est par­fois vrai. Mais les gens écrivent bien sou­vent de si belles choses en croy­ant qu’elles sont justes ―ou bien en l’e­spérant―, alors qu’en réal­ité, elles ne sont d’aucun sec­ours. La souf­france d’Hemingway lui-même était si aiguë qu’elle l’a poussé au sui­cide. À l’opposé, après avoir été trahi par ses frères, fausse­ment accusé de viol et injuste­ment empris­on­né, Joseph a pu dire de son mal­heur : « Dieu l’a trans­for­mé en bien » (Ge 50.20). La clé de la crois­sance post-trau­ma­tique est de savoir que Dieu est sou­verain, qu’il faut vous approcher de lui et lui faire con­fi­ance même quand vous ne com­prenez pas ce qui vous arrive, et être con­va­in­cu qu’il veut le meilleur pour vous. Con­cer­nant le ser­vice de Dieu, il faut accepter à la fois la vic­toire et la souf­france. Nous aimons la pre­mière et cher­chons à éviter la sec­onde, mais toutes les deux font par­tie du plan de Dieu. En par­lant du min­istère de Paul pour son ser­vice, Dieu a dit : « Je lui mon­tr­erai com­bi­en il fau­dra qu’il souf­fre pour mon nom » (Ac 9.16). Les moments dif­fi­ciles n’ont pas fait douter Paul : « Dans toutes ces choses, nous sommes plus que vain­queurs par celui qui nous a aimés ».