Parole du Jour

La préférence au plus faible

Les bons par­ents essaient d’aimer tous leurs enfants de la même manière. Mais c’est l’enfant qui a le plus besoin d’eux qui obtient le plus d’attention de leur part. Erma Bombeck dis­ait : « Toutes les mamans ont un enfant préféré. C’est humain. Moi aus­si j’ai un enfant auquel je suis un peu plus attachée, que j’aime d’une façon que per­son­ne ne pour­ra jamais com­pren­dre. Mon enfant préféré, c’est celui qui est malade le jour de son anniver­saire, qui a la rouge­ole à Noël, qui porte des appareils orthopédiques pour redress­er ses jambes, qui a de la fièvre au beau milieu de la nuit, ou qui fait une crise d’asthme, l’enfant que je tiens dans mes bras aux urgences. C’est celui qui rate son audi­tion de piano, qui fait de grossières fautes d’orthographe, qui mar­que con­tre son camp, qui se fait vol­er son vélo par dis­trac­tion. Mon enfant préféré est égoïste, imma­ture, iras­ci­ble et nom­briliste. Il est aus­si vul­nérable, soli­taire, inca­pable de trou­ver sa place dans ce monde, et pour­tant si mer­veilleux. Tout le monde a son enfant préféré, et c’est tou­jours le même : le garçon ou la fille qui a le plus de besoins sur le moment. Ces besoins se jus­ti­fient de mille et une façons : l’attachement, la colère ver­bale, l’envie de faire souf­frir, la soif de câlins, le trans­fert de cul­pa­bil­ité ou le sim­ple besoin de com­pag­nie. » On peut aus­si enten­dre ce que dit Jésus à pro­pos du fils prodigue : « Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion ».

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