Dans l’Apocalypse, Christ frappe à la porte de la dernière des sept Églis­es, atten­dant qu’on lui ouvre. Les gens n’ont-ils pas ressen­ti son absence ? Imag­inez ceci : Il est pos­si­ble de bâtir une struc­ture impor­tante, de l’appeler Église, et d’exclure Jésus de sa mis­sion et de ses activ­ités. Un min­istère se mesure à la place qu’il accorde à Christ. En insis­tant sur l’importance d’une vie cen­trée sur l’Esprit, on pro­duit des croy­ants qui sont rem­plis de l’Esprit mais pas for­cé­ment bouil­lants pour Jésus ! On peut réduire le Chris­tian­isme à des principes qui fonc­tion­nent aus­si bien dans le monde séculi­er que dans l’Église. Jean, l’auteur de l’Apocalypse, a vu Christ assis sur un trône. Il a enten­du la voix des anges et des anciens chanter : « L’Ag­neau sac­ri­fié est digne de recevoir puis­sance, richesse, sagesse, force, hon­neur, gloire et louange ! » (Ap 5.12, PDV). « Et toutes les créa­tures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trou­ve, je les entendis qui dis­aient : À celui qui est assis sur le trône et à l’Ag­neau, la louange, l’hon­neur, la gloire et le pou­voir aux siè­cles des siè­cles ! » (Ap 5.13). À la fin du 19ème siè­cle, Lon­dres a con­nu deux grands prédi­ca­teurs. Une femme est allée enten­dre le pre­mier, Dr Joseph Park­er. En par­tant, elle a dit : « Quel prédi­ca­teur ! » Quand elle a enten­du le sec­ond, Charles Spur­geon, elle s’est exclamée : « J’ai enten­du Christ ! » Aimez-vous le Seigneur par-dessus tout ? Si vous mouriez et qu’on exhumait votre corps, trou­verait-on son nom gravé sur votre cœur ?