Il y a deux manières de répon­dre à la cri­tique. Si elle est fondée, l’accepter hum­ble­ment et grandir à tra­vers elle. Sinon, faire ce que Jésus enseigne : « Vous avez enten­du qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résis­ter au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aus­si l’autre » (v.38–39). Par­fois les cri­tiques n’ont rien à voir avec vous ; elles reflè­tent un mal-être exis­ten­tiel. Plutôt que de pour­suiv­re leurs rêves, cer­tains passent leur temps à gâch­er ceux des autres pour les amen­er à leur niveau de dés­espoir. Comme c’est ten­tant de vouloir riposter et relever leurs faib­less­es et leurs erreurs. Ce n’est pas l’exemple que Jésus nous mon­tre. Ne prenez pas ce chemin facile. « Ne ren­dez à per­son­ne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est pos­si­ble, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes » (Ro 12.17–18). Que sig­ni­fie ten­dre l’autre joue ? Ne pas vous met­tre dans la peau de vos détracteurs. Soyez juste à leur écoute, remer­ciez-les, et avalez leurs cri­tiques. Gardez votre temps et votre énergie pour ceux en qui vous avez con­fi­ance, ceux qui vous aiment assez pour vous dire la vérité même quand elle fait mal. Quelqu’un a dit : « Vous ne devez rien à celui qui vous cri­tique ! » Ce n’est pas tout à fait vrai. Jésus a dit : « Priez pour ceux qui vous per­sé­cu­tent » (Mt 5.44).